vendredi 17 mai 2013

ZENИTH - Ritual (BLWBCK - BLWBCK033) 2013




Tout d'abord je tiens à remercier du fond du coeur le copier/coller. Oui parce que ZENИTH ce n'est pas forcément évident à écrire. Parenthèse refermée, débutons par ce qui est réellement important. ZENИTH est un duo toulousain tout fraîchement formé, visiblement peu avant le berceau de cette nouvelle année 2013. La formation est jeune, certes, et confronté à ce Ritual il est difficile de ne pas émettre quelques soupçons, en particulier lorsque l'on est de mauvaise foi. En si peu de temps de vie, comment est-il possible de pondre un objet aussi cohérent? Il y a donc deux options. Soit Tony Llados et Guillaume Sauvage se connaissent depuis toujours et ont été éduqués par les mêmes mélodies, les mêmes inspirations. Soit leurs gènes musicaux respectifs étaient faits pour coïncider de la plus parfaite des manières, les uns venant compléter les autres, et réciproquement. Le résultat est maîtrisé, oh putain que oui. Mais ce n'est pas le point le plus important à montrer du doigt. Ritual développe une musique modeste, lancinante, et incontestablement solaire. Les effets sont minimes, faiblement perceptibles sans une écoute au casque, volume bien évidemment amplifié à son paroxysme. Les guitares revêtent ce grain spécifique qui réchauffe lentement les âmes, et fait s'évaporer les rosées matinales (FogMoon). Cette lumière est duveteuse, apprivoise nos yeux avec grande courtoisie. Du haut de ses 35 petites minutes, ce disque là maintient l'attention et une fascination immuables, parce qu'il faudra dire les choses telles qu'elles se présentent, la musique de ZENИTH a de la gueule. Sans prétention aucune, conjuguant cordes floutées et voix délicatement filtrées (Glass) aux drones ci et là plus imposants. Parfois plus menaçante, bien plus intense, là où les faisceaux lumineux se font plus aveuglants et paradoxalement d'autant plus beaux (B&W Road). Ritual, ou comment donner une leçon de reverbe sans tomber dans le stéréotype des musiques spatiales. Un premier opus qui en dit long. On attend la suite, qui sera souhaitons le fort, de même acabit. À noter pour clôturer ce blabla: les trois dernières minutes du titre final font très, très très mal. 



HAVE FAITH!






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